Numéro courant : 2 juillet 2009 (no 20)
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| Audrey Berneche D'Amours, pésidente du conseil d'administration du jardin collectif de l'UdeS, cueille sa première laitue sous le regard du vice-recteur Alain Webster. |
| Photo : Michel Caron |
2 juillet 2009
Collaboration : Isabelle Morin et Patrice Cordeau
Le jeudi 25 juin avait lieu l'inauguration officielle du tout premier jardin collectif de l'Université de Sherbrooke. Sous l'azur du ciel et devant le tendre vert des légumes qui sortaient de terre, quelques représentants du jardin collectif ont démontré que ce terrain, celui de l'Université où existait jadis une ferme avant la construction de l'institution, offrait toujours un terreau fertile et propice à l'agriculture.
L'idée est née de la fédération étudiante de 1er cycle, la FEUS. Après un peu de temps et suffisamment d'eau pour faire grandir la graine d'idée, un concept est sorti de terre.
En réalité, cinq partenaires importants de l'Université se sont réunis pour offrir ce service de grande qualité aux étudiants : le fonds conjoint pour les initiatives de développement durable, le Service des immeubles, la FEUS, le Regroupement des étudiantes et étudiants de maîtrise, de diplôme et de doctorat ainsi que la Coop santé. La graine a alors germé!
Les participants du jardin se sont réunis pour une première rencontre en mai; il fallait choisir les légumes qui trouveraient place dans l'espace de jardinage, décider des règlements et établir un conseil d'administration. Dès lors, les choses se sont déroulées très rapidement.
Le terrain a été préparé par le Service des immeubles de l'Université, d'une superficie un peu supérieure à 150 m2, et le dimanche 7 juin a été la première journée de jardinage.
Une vingtaine de membres s'occupent quotidiennement d'entretenir ce lieu. Le conseil d'administration détermine chaque semaine les tâches à faire pour assurer la bonne récolte. Les membres du jardin ont cinq heures à donner par mois pour pouvoir récupérer à la fin de l'été le fruit de leurs efforts. Puisque tout est entièrement biologique, le désherbage se fait plus intense et les soins requis son plus grands, mais c'est ce qu'exige le bien manger!
En espérant que cette initiative de la FEUS en développement durable ne soit pas la dernière, bon jardinage à tous!
